Rénovation de bénédicte Langlois architecte labelisée Fondation du Patrimoine

Rénovation d’une maison individuelle, des dépendances accolées et d’une volière.

Cahier des charges

Localisation : dans un périmètre sauvegardé à 20 km de Rouen.

Matériaux utilisés :
Appareillage de briques et grés remanié et rejointoyé ;
Ossature avec pans de bois apparents remplacés ou recouverts de stuc de plâtre ; Couverture et essentage en ardoises naturelles ;
Plâtre ;
Marquise en verre inscrite en façade ;
Solivage, planchers et menuiseries bois ;
Sols avec plancher chauffant, carrelage, parquet, marbre ;
Sols extérieurs en briques ;
Peintures intérieures et extérieures.

Programme : Restauration extérieure : remaniement et rejointoiement de l’appareillage ; remplacement des pans de bois ou dissimulation par un stuc de plâtre ; rénovation de la charpente, des solivages ; réfection de la couverture et de l’essentage ; réalisation à l’identique de la marquise en façade et des menuiseries bois comprenant châssis, portes, volets ; sol en brique ; remise en état des plâtres ;
volière entièrement refaite.
Création de lucarnes.
Réfection intérieure : sols (plancher chauffant, carrelage, parquet, marbre) ; restauration des murs en pans de bois ; murs en lambris démontés et remontés ; réalisation à l’identique de l’escalier, des portes ; dressing refait en harmonie avec les moulures existantes ; cheminées existantes démontées et reposées ; réfection des conduits; remise aux normes de l’installation électrique ; rénovation de la plomberie, du chauffage et des sanitaires.
Réorganisation de l’ensemble des bâtiments (une maison individuelle au centre et des dépendances et maisonnettes accolées) pour créer une demeure avec des espaces fonctionnels, fluides, permettant une communication aisée d’un espace à l’autre. L’organisation doit faciliter les démarches domestiques.
Aménagement intérieur : création
d’un hall d’entrée,
d’un salon, d’un espace repas,
d’une cuisine et d’une arrière cuisine,
d’une cave avec un accès depuis le stationnement.
Installation : isolation thermique (doublage)
Décoration : peintures intérieures et extérieures.

Contraintes : Inhabitée depuis dix ans, la maison familiale présente un ensemble de pathologies causées essentiellement par un manque d’entretien.
Conserver trois logements indépendants avec un accès sur rue.

Parti pris :
Traiter la restauration et les extensions comme un tout : recherche d’unité et de cohérence.
Conserver l’identité originelle du lieu.

Reconnaissance : sur proposition de Bénédicte Langlois,
et en collaboration avec les Architectes des Bâtiments de France, la restauration de cet ensemble bâti a été labellisée par la fondation du patrimoine.

Etat intermédiaire de construction des lucarnes.

Dessin coloré du projet mettant en valeur l'organisation des différents volumes.

Le corps de logis retrouve son ordonnance classique et régulière : deux lucarnes créées ponctuent la symétrie des ouvertures. Les cheminées inscrites sur les murs pignon couronnent cet ordre et cet arrangement harmonieux.

Extensions et rénovations sont considérées ici comme des mises en œuvre architecturales partageant la même unité de temps, de lieu et d’intention : sauvegarder la mémoire du bâti.

Etat existant et premières reprises du bâtiment.

Les pans de bois ont été remplacés ; l’appareillage de briques remanié et rejointoyé ; charpente et solives rénovées ; couverture et essentage restaurés ; châssis, portes et volets refaits à l’identique ; des lucarnes ont été créées.

Une enfilade de constructions accolées est située dans la perspective d’un corps de bâtiment avec aile.

ETAT EXISTANT . Ensemble de maisons traditionnelles normandes : ossature avec pans de bois ; appareillage de briques et grés ; couverture et essentage en ardoises naturelles.

Le propos de Bénédicte Langlois a été de conserver l’identité originelle du lieu et de traiter la restauration et les extensions comme un ensemble ordonné, homogène et harmonieux.

Après restauration, l’ensemble acquiert plus d’homogénéité et de cohérence structurelle, fonctionnelle et esthétique. Valorisé, chaque volume conserve néanmoins sa typicité architecturale.

Les ouvertures en ogives reprises en briques gardent la trace d’une construction du XVIIIe siècle. L’ossature à pans de bois a été recouverte de stuc de plâtre.

Conçue sur un plan hexagonal, couverte en tuiles plates selon une structure à pans surmontée d’un épi de faîtage, la volière a été restaurée à l’identique.