Extension à ossature bois sur le mur pignon d’une maison individuelle.

Localisation : 25km de Rouen.

Matériaux utilisés en extérieur :
Bois (structure, façades-clin bois peint en usine),
ardoises naturelles + zinc (couverture), Alu (menuiseries).

Programme :
Réorganiser et optimiser l’habitabilité de la maison.
Valoriser l’espace de circulation et améliorer la fluidité entre les pièces à vivre.
Création d’une suite parentale au rez-de-chaussée
et d’une deuxième salle de bain à l’étage. .

Contraintes :

Parti pris : Recours au clin légèrement teinté pour « boiser » cette maison
et lui donner un charme nouveau.
Refléter et accentuer les perspectives avec la multiplication de baies.

Extension sur mur pignon de la maison individuelle ; l’extension semble prolonger formellement le volume initial ; l’extension de Bénédicte Langlois modernise cette maison des années 80-90 : l’emboîtement d’un module vertical sur deux étages crée une discontinuité formelle, une faille verticale, une animation volumétrique, une plus-value architecturale.

L’extension s’inscrit dans le prolongement de la maison individuelle d’origine. Le volume intermédiaire crée comme un contre-point à l’enveloppe horizontale. Il est la plus-value architecturale qui de l’extérieur s’impose comme un signal, un trait de caractère dominant : forme et couleur contrastent.

A l’intérieur, le module vertical jouant comme trait d’union est un espace de circulation et fait office de puits de lumière.

Côté entrée, le module vertical de couleur fait écho au retrait du mur de façade de la construction initiale. L’extension reprend ce jeu de ressaut et renfoncement, de premier et deuxième plan.